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La voix de la terre

Bernard Werber







  • Broché: 600 pages
  • Editeur : ALBIN MICHEL (1 octobre 2014)
  • Collection : LITT.GENERALE
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2226259880
  • ISBN-13: 978-2226259882
  • Existe en version numérique









Pour qui suit depuis longtemps Bernard Werber qui nous propose, trilogie après trilogie, ou romans isolés, pas de dépaysement. On retrouve la même construction en tableaux alternés, mettant ici en scène Gaïa (notre planète Terre, en mal de communication), les humains, qu’ils soient sapiens ou métamorphosis), le Dr Wells père avec son encyclopédie du savoir relatif et absolu, sorte de fil rouge dans l’oeuvre, depuis les Fourmis. Un dernier moyen de faire passer des messages au lecteurs , le tee-shirt de Martin Janicot, qui s’orne des lois de Murphy, adaptées à la situation du jour.
Pas de surprise donc avec ce troisième volet des aventures de David Wells et de ses créatures, les micro-humais ou Emacs (prononcer emache). La planète souffre et pour ne rien arrangé, une folie guerrière s’empare de l’humanité, celle même dont les ancêtres avaient pu dire à l’issu des conflits de plus en plus meurtriers « plus jamais ça ». On est en plein dedans, l’auteur analysant les mécanismes qui aboutissent à une autodestruction, qu’ils soient politiques, sociologiques, hormonaux (la testostérone n’est pas une bonne conseillère…).  Comme cela ne suffit pas des astéroïdes géants menacent de s’écraser sur la planète, qui on se demande pourquoi est assez suicidaire, et aspire à ce contact pour être fécondée!

C’est aussi et encore un livre des possibles : les populations humaines sont imaginées comme des jeux de pions sur une échiquier à 7 entrées, en fonction de leurs ambitions futures pour contrôler la société: la religion, le sexe féminin, les capitalistes, les « papillons »,  les adeptes du prolongement de la vie, les micro-humains,  ou les geeks.

Le roman se lit bien, comme un roman d’aventures matiné de SF, on suit avec plaisir ou angoisse, lorsque les analogies avec l’ambiance de notre monde réelle ressemble à un copié -collé de ce qui transparaît au fil des pages.


Il est préférable de ne pas lire isolément cet opus, même si quelques rappels sont proposés. 


Jadis nos ancêtres subissaient le monde sans pouvoir agir. Mais il s avaient l'avantage de ne pas porter la responsabilité de ce qui arrivait. Apparaissait la peste, ils mouraient. Apparaissait le froid, ils mouraient. Apparaissait la famine, ils mouraient. Apparaissait les astéroïdes, ils mouraient. Et tous acceptaient cela, car ils savaient ne pouvoir rien y faire. Et ils nommaient l'événement Dieu, Diable, Punition du ciel, Destin, Hasard, Malchance, Nature ou encore Fatalité.

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